La vitamine B9 ou acide folique intervient dans le bon développement du tube neural ainsi que dans la synthèse de l’ADN et de l’ARN, lieu de l’information génétique des cellules. Elle aide aussi l’organisme à produire constamment des cellules nouvelles et saines.
La prise d’acide folique pendant la grossesse permet surtout de réduire les malformations du système nerveux, telles que l’anencéphalie (absence totale ou partielle de structures cérébrales), le spina bifida (colonne vertébrale ouverte) et le bec de lièvre. Elle permet aussi de favoriser la formation de globules rouges et de diminuer naissances prématurées et fausses couches.
Il existe des aliments riches en folates (précurseurs de l’acide folique) comme les légumes à feuilles vertes, les légumineuses ou les oranges, mais seulement 50% est absorbé, et certains sont détruits par la cuisson. Dans d’autres préparations enrichies en acide folique telles que la farine, le riz, les pâtes et le pain il est absorbé à 85%. Dans les préparations de vitamines à base d’acide folique il est absorbé à 100%.
C’est pendant le premier mois de grossesse que le système nerveux se forme, et c’est pendant cette période qu’un bon niveau d’acide folique est essentiel pour éviter les malformations. Il est donc important que le niveau soit correct dès la conception ainsi l’on recommande le début de la prise, dès l’instant où une femme essaie de tomber enceinte, puis de la maintenir tout au long de la grossesse. En cas de PMA, l’acide folique doit être pris dès le début du traitement, que ce soit pour une insémination ou une fécondation in vitro.
La dose est fixée à 400 mcg par jour d’acide folique, associée à une alimentation saine, et en cas d’antécédent de malformation, la dose sera augmentée à 4 mg / jour
La carence en fer est plus fréquente dans la seconde moitié de la grossesse, avec la présence d’anémie dans 40% des cas. Il existe des aliments riches en fer tels que : les œufs, le foie, le boudin, les légumineuses, les palourdes, les moules, les sardines, le bœuf et le porc. Avec une alimentation normale, 10 à 20 mg de fer / jour sont ingérés, mais seulement 5 à 10% sont absorbés. Les besoins en fer recommandés étant compris entre 30 et 60 mg de fer élémentaire, pour atteindre ces niveaux, il faudra prendre 300 mg de sulfate ferreux ou 180 mg de fumarate ferreux ou 500 mg de gluconate ferreux.
L’iode est l’élément le plus important pour la production de thyroxine, l’hormone thyroïdienne. Au cours du premier trimestre de la grossesse, le fœtus n’a pas encore développé sa thyroïde et la femme enceinte doit donc produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes pour répondre à ses propres besoins, ainsi qu’à ceux du fœtus. Ces hormones sont essentielles pour le développement du système nerveux.
En commençant avant la conception, de la même manière que cela se fait avec l’acide folique, une augmentation de l’apport en iode est nécessaire, en utilisant du sel iodé et en y associant un supplément de 200 mcg / jour. Cet apport doit être maintenu tout au long de la grossesse et de l’allaitement. Aliments riches en iode : poissons, crustacés, produits laitiers, fruits et légumes.
Un apport quotidien en oméga-3 polyinsaturés (DHA) de 200 mg / jour doit être recherché, étant les aliments les plus riches en ce composé : noix, poisson bleu, crustacés, avocat, légumes à feuilles vertes et huile d’olive.
Le calcium n’est pas systématiquement recommandé sauf dans les groupes à risque. Le régime alimentaire d’une femme enceinte doit comprendre au moins 3 unités d’aliments riches en calcium, sachant qu’une unité équivaut à l’un de ces aliments : un verre de lait, un yaourt, un flan, un caillé ou une tranche de fromage.
Bien qu’il n’y ait aucune preuve des avantages des suppléments multivitaminés (avec minéraux), nous avons actuellement sur le marché des produits qui contiennent des doses adaptées d’acide folique, de vitamine B12, de fer et d’iode, et de petites quantités d’autres micronutriments qui répondent aux besoins de la majorité des femmes enceintes.
CONCLUSION :
La supplémentation en acide folique et iode est importante dès lors qu’une femme tente de tomber enceinte naturellement, ou qu’elle commence un traitement de PMA pour une insémination ou une fécondation in vitro (FIV / ICSI).
Le fer doit surtout être associé dans la seconde moitié de la grossesse
Quant au calcium, une bonne alimentation suffirait sans avoir besoin d’un apport externe.
Si vous avez des questions ou vous souhaitez commencer un traitement avec nous (insémination artificielle, fécondation in vitro (FIV) ou don d’ovules), vous pouvez nous contacter en envoyant un e-mail à info@centromedicomanzanera.com ou via les formulaires de contact sur notre site internet : https://centromedicomanzanera.com/fr/formulario_fr/
Gregorio Manzanera
#PMA
#TraitementFertillite
#ovodonation
#FIV #ICSI
#fivicsi
#InseminationArtificielle
#CliniqueManzanera
#vitamines
#grossesse